Sorties plantes sauvages

L’association « Le Jardin de Gribouille » vous propose, dans la vallée de la Bruche et à plusieurs dates, des sorties pour la découverte des plantes sauvages comestibles, assorties d’ateliers culinaires pour apprendre à utiliser et consommer ces plantes.

Plus d’informations dans le document joint :

Sorties Gribouille 2016

« Insecticide mon amour » (05-04-2016)

En remplacement de l’activité initialement prévue le mardi 05 avril, la médiathèque de Mutzig propose la projection du film « Insecticide mon amour ».

D’une durée de 50 min, le film aborde les obligations de traitements faites aux agriculteurs, et notamment aux viticulteurs pour contrer la flavescence dorée.

Participation de M François Grieshaber, ingénieur agronome et viticulteur bio.

Horaire : 20 h 00  –  Prix d’entrée : 5 €

Voir la bande annonce du film

Les vertus de l’apithérapie (01-03-2016)

Mutzig – Conférence Les vertus de l’apithérapie

La médiathèque, la Société des amis du Jardin et le Centre Apicole de Molsheim ont organisé en commun une conférence au Château Rohan intitulée « L’apithérapie : les produits de la ruche et leur utilisation chez l’Homme ».

Image apithérapie
La soirée était présentée par Gaby Ehrmann, Stéphane Couders à gauche et Charles Huck à droite. PHOTO DNA

 

Une centaine de personnes a porté toute son attention sur les quatre intervenants de la soirée : Stéphane Couderc de Vendenheim, producteur de gelée royale, André Domeneck de Rosheim, producteur de la propolis, Charles Huck de Mutzig, apiculteur, et Christian Busser, d’Obernai, pharmacien et naturopathe.
Menu de la soirée
En introduction, Gaby Ehrmann du centre apicole de Molsheim, créé en 1872, a
présenté le menu de la soirée. Les quatre intervenants maîtrisent leur sujet et s’appuient sur des diapositives sur grand écran permettant au public de suivre plus aisément la conférence.
La gelée royale est une substance blanc nacré, de saveur acide produite par les jeunes abeilles ouvrières pour la nourriture des larves et pour celle de la reine qui en fait la nourriture exclusive de sa vie. Cela nécessite une organisation spéciale de la ruche avec un espace orphelin uniquement pour ouvrière et un espace séparé avec la reine. Le conférencier marque les différences entre la gelée royale française, produit frais directement conditionné dans son état originel et le miel asiatique que l’on constate aisément par analyse. On peut espérer une récolte de 500 à 800 g par ruche. Il énumère ensuite les bienfaits de la gelée royale sur le plan santé.
La propolis est la résine récoltée par les abeilles sur les bourgeons et les écorces de certains arbres notamment les peupliers. Les abeilles transforment cette substance en un mélange complexe d’enzymes, de cire végétale et de sécrétions salivaires. Là aussi cela nécessite de la part de l’apiculteur un traitement spéciale des ruches. Le produit a de multiples priorités notamment anti-infectieux, antiseptique, antibiotique, cicatrisant, anti-inflammatoire donc de nombreuses vertus à la fois préventives et curatives.
Enfin, le miel. L’abeille se nourrit de miel et le met en réserve pour passer l’hiver, elle produit plus qu’elle n’en consomme. Deux types de miel : le miel du nectar issu du nectar (sucre) et du pollen (protides) et le miellat qui vient de la sudation des plantes et des excréments de pucerons, plus riche en minéraux mais moins en pollen (miel
de sapins, châtaigniers, chênes etc.). L’intervenant a également cité tous les
bienfaits du miel.
Enfin, côté médical, le docteur en pharmacie a repris, tout ce que peuvent apporter, la gelée royale, la propolis et le miel face à diverses maladies.
Il a commencé par le venin d’abeilles : 10 piqûres peuvent mettre fin à une tendinite,
elles peuvent apporter un mieux pour une sclérose en plaques. Il a poursuivi par les effets antibiotiques et cicatrisants du miel, les bienfaits du miel de thym, la cire d’abeille comme cosmétique, l’effet des produits de la ruche sur les muscles, le cœur, le cerveau, la croissance, la gelée royale antistress, anti-âge, endurance et récupération, la propolis comme antitumoral, antimicrobien etc.
bref, une conférence très dense où le côté pollinisateur de l’abeille a également été
mis en exergue.
BG

Conférence sur le sol : un succès

Conférence: Une bonne terre pour un beau jardin

La conférence de la Société des amis du jardin, animée par le moniteur arboricole Bernard Meyer sur le thème « Une bonne terre pour un beau jardin », a remporté un franc succès.

Citant Francis Bacon, le conférencier Bernard Meyer a indiqué « on ne commande la nature qu’en obéissant à ses lois » .

Beaucoup de jeunes s’étaient notamment déplacés, témoignant de l’intérêt porté au travail de la terre et au jardinage. Le président Charles Huck a souligné que le sol était la base de tout. D’où le retour des citoyens aux cultures fruticoles et légumières.

Bernard Meyer animait là sa première conférence. « Le sujet est captivant, j’ai fait de nombreuses recherches et rassemblé près d’une centaine de diapositives », a-t-il exposé.

Il a rappelé que la terre est née de l’altération de la roche mère, puis de l’influence de l’homme, positive ou négative.

Pour ce qui est des facteurs de dégradation, il a cité la fin de la polyculture, l’urbanisme, l’industrialisation, l’agriculture intensive, l’usage des engrais, des pesticides : « Autrefois, on parlait de paysans, aujourd’hui ce sont des exploitants agricoles ». 40 000 hectares de terres agricoles disparaissent en France chaque année.

Le sol est un réservoir d’eau et d’éléments nutritifs, mais aussi d’une vie animale insoupçonnée avec sa faune (« épigée », en surface ; « endogée », en profondeur) comme le lombric (une à quatre tonnes à l’hectare) qui fait la navette et aère la terre.

On compte dix millions à un milliard de bactéries dans un gramme de sol : une vie mise à mal par la chimie. En résumé, les organismes vivants sont comme le levain du boulanger qui permet à la pâte de lever et de se transformer en pain.

 

Sur la structure du sol, Bernard Meyer a évoqué le complexe argile/humus, véritable garde-manger. Pour la relation sol/plante, la nutrition par l’atmosphère es proche de 90 % (le reste se faisant par les racines). Le rôle des principaux éléments chimiques de l’alimentation des plantes a été défini, comme celui des racines.

Enfin la question que se posait le public « jardinier » : comment améliorer le sol ?
En y favorisant la vie ; en le protégeant des agressions extérieures, facteurs d’érosion ; en lui apportant le compost qui le nourrit (fumier, paillage, engrais verts, amendements divers, etc.).

Cette dernière partie a suscité les nombreuses questions d’un public intéressé et soucieux de tirer le meilleur parti de ses lopins, tout en préservant la qualité nutritive des légumes et fruits récoltés.

Le lendemain, Bernard Meyer était encore sur la brèche pour un cours de taille, qui, malgré la pluie, a réuni quinze personnes.

Conférence une bonne terre B. Meyer 19.2.2016 2/2 28/02/2016